Je vais etre honnete avec vous : ce post, j’avais envie de vous l’ecrire depuis tres un certain temps.

Je vais etre honnete avec vous : ce post, j’avais envie de vous l’ecrire depuis tres un certain temps.

Mais j’ai toujours eu legerement peur.

Pas de toutes vos reactions, car beaucoup souvent vous etes tres clementes avec moi (et je vous en sais gre ), mais plutot ma propre reaction une fois que je l’aurais publie. Parce que Afin de me manifester tout ceci, j’ai du me mettre a nu, vous envoyer faire mes pensees sans fard, et je dois avouer que ce n’est pas toujours chose facile.

Avant de commencer, je me dois de poser le decor : j’ai 20 ans, et depuis toujours, je suis tres sensible. Manque sensible dans le sens ou je hurle cinq fois par jour, ou encore dans le sens ou je m’evanouis a la vue d’une scene deplaisante. J’habite tres sensible a toutes les autres. Jusqu’a present, j’avais forcement considere que c’etait une tres belle qualite, je me disais meme parfois que j’avais presque d’une chance d’etre ainsi. Et puis en l’espace de deux ou trois ans, le quotidien m’a fera remplacer d’avis.

Je dis cela sans pretention : je suis trop gentille. Tellement gentille quelquefois, que meme moi, ca me desole. J’aime croire que les individus sont petits, que meme ceux qui font la tete toute la journee, qui soupirent chaque fois que quelqu’un rit trop vraiment, qui poussent tout le monde dans le metro parce qu’ils paraissent presses, ou qui parlent avant de reflechir au risque de blesser le webmaster a laquelle ils s’adressent, ont d’une bonte en eux. Et j’essaye forcement, avant de juger les actes d’un de les amis ou d’une de les aptitudes, de tenter de comprendre ces actes, de degoter la raison pour laquelle ces gens la ont reagi ainsi aussi qu’elles n’auraient nullement du. Jusque la vous vous dites, ou reste le probleme ? Le voila le probleme : en depit de mes croyances, en depit du fera qu’a mes yeux, les individus seront i  chaque fois forcement petits, des gens qui m’etaient chers m’ont prouve le contraire.

J’me considere, malgre la grande sensibilite, comme quelqu’un qui possi?de du caractere, car aussi si bien souvent je me trompe, je ne me laisse gui?re influencer via l’avis des autres, ainsi, au moment oi? j’ai une idee en tete, je vais jusqu’au bout des trucs.

C’est ce qui a fait que j’ai donne deux, desfois trois, des fois dix nouvelles chances a des gens qui au final n’en meritaient meme jamais une seconde.

Trop de fois, j’ai essaye de sauver des relations qui etaient deja destinees a mourir. Trop de fois, j’ai mis mon ego de cote pour rattraper des situations qui, je m’en rends compte maintenant, n’attristaient que moi. Trop de fois, j’ai cru de maniere aveugle en la personne qui etait en face de moi. Trop de fois, j’ai trop donne de ma personne. Et si, on voit des annees, J’me relevais de chacun des echecs en me disant que au sein d’ dix ans je n’y penserai plus, aujourd’hui je fatigue. Je fatigue d’etre toujours celle qui se sent mal, d’etre toujours celle qui se sent responsable de situations que je n’ai meme nullement provoquees.

Je suis trop gentille parce que j’espere i  chaque fois que les gens vont ouvrir les yeux lorsqu’ils vont trop loin. Je suis trop gentille parce que je laisse revenir des personnes ayant trahi ma confiance, et parfois meme qui m’ont blessee sans raison valable. J’habite trop gentille parce que je crois i  chaque fois que les gens changent.

Aujourd’hui, j’ai peur de refaire confiance. J’ai peur de me tromper a nouveau i  propos des gens que je vais laisser rentrer dans mes ri?ves. Naturellement, on voit ceux qui sont la depuis forcement, ainsi, qui ne m’ont jamais decue, mais ils paraissent de moins en moins nombreux. Et plus j’avance, plus J’me dis que les individus ne sont pas si petits que ca. Que Divers ne vivent que Afin de eux, et que mon ressenti a moi, ils s’en fichent royalement.

Alors me spicymatch pour pc voila face a un dilemme : est-ce que et cela compte au final, c’est la trace que nous laissons derriere nous, la valeur et la puissance de nos actes, si petits soient-ils ? Ou est-ce que moi aussi je devrais ne plus me soucier des autres, vivre tel je l’entends et tenter d’etouffer une telle sensibilite qui me cause plus de tourments que de joie ?