Fini de rire des l’introduction : ce thi?me est tres serieux. « Les freins et les sources du bonheur feminin seront peu abordes en grandes enquetes sur la sexualite alors meme qu’ils constituent une des questions fondamentales de la sexologie contemporaine », explique a juste titre le respectable institut de sondage.
De belles questions se posent Indeniablement : l’orgasme feminin est-il vaginal ou clitoridien, le point G existe-t-il et, si oui, ou ? L’enquete, financee avec le site de « webcams gratuites sexe live » CAM4.fr, et realisee aupres de 1 006 Francaises representatives une population feminine De surcroi®t de 18 ans par questionnaires auto administres via ordi du 25 au 27 novembre, fournit un certain nombre de reponses.
Deux tiers des jeunes femmes disent avoir deja simule
Enseignement majeur de l’etude : ces dames jouissent moins que les hommes. Une femme sur des (33 %) evoque n’avoir nullement eu d’orgasme lors de le soir rapport sexuel, soit une proportion 5 fois plus grande que leur mari (6 %). Au total, seules 60 % des femmes en couple ont « souvent » votre orgasme avec un partenaire actuel, 27 % « des fois » ou « assez rarement » (8 %) et 5 % pas. Certaines categories de femmes disent avoir plus de difficultes a jouir que d’autres : les jeunes de moins de 25 ans, des cadres et professions intellectuelles superieures, des gens en surpoids ou obeses.
Au total, seules 6 % des jeunes femmes disent avoir votre orgasme l’integralite des temps ou presque, 37 % bien une fois via semaine, 31 % bien une fois avec mois, 7 % moins d’une fois par mois – ces chiffres sont correles avec la frequence de l’activite sexuelle. Resultat : pres des deux tiers des femmes interrogees disent avoir deja simule l’orgasme lors de un life. La satisfaction sexuelle rejaillit pourtant concernant toute l’existence de couple : le degre de satisfaction des dames quant a leur life sentimentale reste etroitement lie a la frequence de leurs orgasmes, d’apres l’enquete.
Apres le constat, les causes : la sexualite reste trop « phallocentree ». « Mes techniques de coit nos plus pratiquees ne sont pas toujours celles les plus a meme de donner du bonheur a Notre gent feminine », explicite l’IFOP. Ainsi, la penetration vaginale, qui est de loin l’acte sexuel le plus pratique (83 % des femmes la pratiquent souvent), ne va permettre d’atteindre l’orgasme sans probli?me que Afin de 28 % des femmes, contre 38 % au cadre d’une penetration vaginale accompagnee d’une stimulation clitoridienne et 30 % grace a votre cunnilingus.
J’ai stimulation clitoridienne la plus efficace
L’IFOP entend donc livrer ainsi les cles du plaisir feminin : c’est la double stimulation (vaginale et clitoridienne) qui va permettre au plus large panel de Francaises de jouir « tres sans probli?me » – mais sa prevalence reste 2 fois moins importante que la penetration vaginale seule. L’institut appelle a « relativiser l’opposition simple et desormais desuete entre orgasme vaginal et clitoridien », tout en precisant que les pratiques nos plus efficaces pour atteindre l’orgasme impliquent l’ensemble de une stimulation du clitoris.
Enfin, l’institut marche en revue des positions les plus adequates. En 06 1, le « missionnaire » reste une valeur sure. Mais les positions ou la femme est active, longtemps reprouvees par la morale, paraissent efficaces, en particulier « l’Andromaque » (ou la femme reste au-dessus de l’homme) et le « gaufrier » (la femme reste allongee sur l’homme). J’ai « levrette », en revanche, bien que tres pratiquee, n’arrive qu’au quatrieme rang en termes d’efficacite derriere des precedentes. « Cet ecart entre sa prevalence et son efficacite tend a renforcer l’idee selon laquelle i§a repondrait plus a des fantasmes masculins que feminins », releve l’IFOP. Lacune de votre enquete : elle n’aborde nullement le role, pourtant repute essentiel, des preliminaires.
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